Bienvenue dans mon Blog - Welcome to my Blog

Vous aimez le Stoner , le heavy rock , le heavy psych , le rétro , le desert rock ? Vous devriez trouver ici votre bonheur parmi les quelques centaines de chroniques de groupe et d'album découvertes et partagées depuis 2010.

A+,

jeanmid

samedi 17 décembre 2016

Frozen Planet ...1969 - Electric Smokehouse



Suite des aventures discographiques du combo australien Frozen Planet ..1969 avec l'arrivée début de l'année prochaine ( le 11 janvier )  de leur  nouvel opus "Electric Smokehouse " . Cinq titres instrumentaux pour  plus de 40 minutes de divagation cosmique et d'effets pyrotechniques . Attention les oreilles ! Les pédales de delay , la wah wah et le fuzz sont prêtes . On peut y aller !
Parmi les trois longues compositions que l'on trouve dans cet album voici "Ascendant " . Ça démarre tout de suite très fort : une basse en ébullition , une frappe de dément martyrise les fûts  sans relâche et la guitare déborde de chorus hallucinés à la minute . La delay et la wah sont aux avants poste pour vous embarquer pendant plus de 12 minutes dans la quatrième dimension des riffs intergalactiques . "Supersaturation " suit la même voie avec une suite de riffs complètement barrés qui occupent tout l'espace ; une sorte de heavy blues totalement allumé et transfiguré par les sonorités  diaboliques que nous balance Paul secondé par son frangin Franck qui donne le  tempo tel le meilleur  stakhanoviste de l'industrie soviétique . Ambiance aérienne et bluesy pour ce " Shores of Oblivion" qui calme un peu le jeu et nous laisse le temps de souffler et de fermer les yeux afin d'apprécier ces notes légères et frémissantes . Paul , ce grand enfant , ne pourra s'empêcher de bidouiller ses potards  de delay  en guise de conclusion . Emmené par une basse tonitruante , "Sonic Egg Factory" , nous fait entrer de pleins pieds dans un jam délirant où Paul s'en donne à coeur joie sur ses effets stéréos dynamitant ainsi le jeu conventionnel  des  guitaristes conformistes . Franck et Lachlan ne sont pas en reste : la section rythmique est littéralement déchainée se laissant aller à un jeu débridé et proche de l'improvisation . Soli et  chorus stratosphériques s'enchainent à vitesse grand V ne laissant que peu de répit à nos tympans endoloris . En guise de conclusion le trio nous propose "Pretty Blown Fuse " qui résume bien cet album déjanté et singulier .
Page  FB



Electric Smokehouse (2017)
1. Ascendant
2. Supersaturation
3. Shores of Oblivion
4. Sonic Egg Factory
5. Pretty Blown Fuse



















A+,

jeanmid









dimanche 20 novembre 2016

Of The Horizon



Profitons de la sortie vinylique de l'album de Of  The Horizon chez Kozmik Artifactz pour (re) découvrir ce groupe américain . Le power trio nous vient de Californie où il s'est formé en 2008 , à l'époque en  version duo . Initialement enregistré en 2011 , cet album a bénéficié d'un remastering salvateur  l'année dernière , travail  qui s'entend à la première écoute du disque : les riffs sont plus intenses et plus percutants et la voix mieux équilibrée que sur la version démo initiale .
40 minutes de musique addictive .  Cinq titres  qui dégagent une force tellurique et une atmosphère incroyable .   Des accords de guitare lourds et hyper graves  couplés à une rythmique en béton armé et un chant totalement envoûté : voilà le tableau . Parmi les cinq compos je vous ai choisi les trois plus belles pépites du lot  . Commençons par "3 Feet  " et ses riffs lents  et répétitifs qui consument l'espace dès les premières notes vite relayées par une section rythmique incandescente . Impossible d'empêcher votre tête de bouger et de suivre le tempo infernal . Puis avec le rythme qui s’accélère les notes se font plus incisives et plus carnassières me rappelant un peu certains morceaux de Black Sleep of Kali . On change complètement de style avec ce blues atmosphérique , "Unknown" . Des notes mélodiques qui s'élèvent avec grâce  dans l'espace sonore , légères et veloutées , appuyées par un tempo pachydermique . Le chant est à l'unisson : fluide et légèrement réverbéré . Un petit solo bluesy tout en toucher vient compléter le tout . J'ai également savouré "Hall of the Drunken King" long titre de plus de 11 minutes où l'on retrouve de sacrés bons  chorus heavy et ultra fuzzés . Même si les influences sabbathiennes sont manifestes , elles sont ici transcendées et réinventées . Bombardements de riffs énooooormes auxquels répondent un chant habité et puissant et une basse en pleine ébullition . Quant à la batterie  elle est tout simplement colossale !  Mais le plus beau reste à venir avec cette deuxième partie ( à partir de 5'00 ) qui vous prend aux tripes littéralement avec ce riff addictif qui  rentre  encore et encore dans votre  crâne et déclenche une imperceptible envie de secouer la tête comme un frappadingue . Carrément dément !  Vous l'aurez compris cet album est un must have ! Profitez en pour aller découvrir d'autres titres sur leur page Soundcloud .
Page Facebook





Line-up :
  • Mike Hanne : guitare , chant   
  • SHIG : batterie , percussions
  • Kayt Vigil : basse , chœurs










Of The Horizon ( 2016 )
1. 3 Feet
2. Caravan
3. Unknown
4. Gladhander
5. Hall of the Drunken King












A+,

jeanmid

dimanche 30 octobre 2016

Concerts parisiens


Ce weekend de grande transhumance pour les uns étaient aussi l'occasion pour d'autres de s'en mettre plein les oreilles avec deux concerts à la capitale vendredi et samedi soir . 



Commençons la soirée stoner franco- italienne qui se tenait à l'Espace B sous l'égide Glad Stone Asso toujours présente pour abimer vos tympans endoloris avec une bonne de dose de décibels gourmands . Si la salle n'est pas nécessaire reconnue pour son acoustique audiophile ni son jeu de lumière éblouissant elle répond toujours présente quand il s'agit d'accueillir les groupes en devenir en tournée . Atmosphère bon enfant , public certes clairsemé mais de connaisseurs passionnés .
Début des hostilités avec les sympathiques lyonnais de Goatfather . Un groupe qui ne se prend pas la tête ni au sérieux mais qui délivre un fort honnête stoner rock pur jus . Quelques bons titres bien groovy notamment Hipster Fister - extrait de leur dernier album sorti en mai - qui donnent envie de se remuer le popotin et le reste ..





Belle claque avec l'arrivée sur scène des italiens de Woodwall . Avec un nouvel EP en bandoulière le power trio nous a balancé de sacrés riffs corrosifs à l'envie combinés à des mélodies surprenantes . Gros sons , une section rythmique dantesque au programme et headbanging en mesure obligé . Une des pièces maitresse du set a été pour moi " Miracle Blood " un excellent titre aux chorus ensorceleurs et démoniaques que je vous conseille d'aller découvrir au plus vite sur leur page Bandcamp.


Pour finir cette soirée nous avons le droit à My Home On Trees qui partage leur tournée européenne avec leurs compatriotes Woodwall . Un style heavy rock - stoner doom atmosphérique avec aux chants une voix féminine mais suffisamment puissante pour répondre aux riffs puissants  du guitariste et au tempo de la section rythmique . Un set sans fausse note mais qui manquait peut être un peu de titres charismatiques .







Deuxième concert hier soir au Supersonic , la salle qui monte à Bastille .
Un plateau plus éclectique mais franco français .
N'ayant pu me libérer suffisamment tôt pour découvrir le premier groupe j'attaque directement avec Fiend , le combo parisien . Le quatuor délivre un psych doom atmosphérique ultra puissant . Dès le premier titre le ton est donné . De longs morceaux percutants aux solo destructeurs . Des riffs en béton armé alliés à de nombreux changements de rythme et de mélodies polymorphes jouissives . Une prestation énergique qui finit de torturer mes vertèbres cervicales ....mais quel plaisir !
Une découverte de leur discographie est plus que conseillée ICI ,





Après ce set explosif de Fiend voilà l'arrivée sur scène des Tigres du Futur . Le groupe qui s'est déjà bâti un sérieux follow up , mélange différentes potions dans sa marmite musicale . Parmi elles le heavy psychédélique , l'occult ou le space rock . De belles nappes de synthés aériennes et omniprésentes encadrent deux duettistes guitaristes qui s'en donnent à coeur joie dans le riff illuminé et corrosif . Pour couronner le tout ajoutez y un batteur qui martèle ses fûts comme un forcené  - quitte à remplacer l'un des modules pendant le set - et un bassiste qui slalome sur sa Rickenbacker tel un mort de faim . Les compositions du quintet vous plonge immédiatement dans son  univers paradoxal et irrationnel . La foule ne boude pas son plaisir qui laisse la transe continuer et se clore avec le magnifique titre " Le jour de la colère astrale " . Ouah sacré show !
Page Bandcamp






Quelques vidéos de la soirée sont visibles sur ma page Facebook .

A+,

jeanmid















dimanche 16 octobre 2016

Långfinger - Crossyears



Les suédois de Långfinger reviennent cette année avec un nouvel album signé cette fois sur le label américain Small Stone Records . On y retrouve avec plaisir leur heavy rock percutant qui avait fait notre régal dans leurs précédentes productions . Le power trio basé à Göteborg nous gratifie de dix titres carrés qui révèlent les différentes influences du groupe , qu'elle soient vintage ou  plus  le reflet   des sonorités actuelles  . Ça démarre fort avec ce " Feather Beader " qui balance une rythmique en fusion en guise d'apéritif suivi par un riff entêtant qui vous rentre dans le crâne instantanément . Rajoutez -vous la voix chatoyante de Victor qui vous ensorcèle avec ses refrains chorales addictifs et vous obtenez une entrée en matière savamment réussie . "Stay Jupiter " est pour moi le type même d'hymne aux handbanging  avec ces riffs vifs et pénétrants comme  son refrain que l'on a envie de reprendre en chœur comme un seul homme . Aie mes cervicales ! Le char est lancé , difficile de l'arrêter comme le prouve " Fox Confessor " qui enfonce le clou côté rythmique agrémenté de ces jolis chorus dégoupillés par Kalle . Concis et bougrement efficace !  Le groupe n'oublie pas son goût pour les titres plus mélodiques avec " Crossyears "au chorus répétitif et addictif supporté par une section rythmique inaltérable et à la mécanique parfaitement huilée - mention spéciale à Jespser l'homme aux bras en acier ! Changement d'atmosphère avec cet  "Atlas" qui marque l'irruption des claviers . Une teinte plus bluesy et aérienne pour cette composition de plus de 7 minutes . Calme et sérénité au programme avec ces  chorus éthérés  comme  ce tempo lent et pesant qui soutiennent un chant puissant et épique . L'âme des 70s plane sur l'entrainant et virevoltant " Silver Blaze" aux riffs parfaitement rythmés et calibrés . En bonus un petit solo lumineux et efficace de Kalle . "Buffalo" sonne lui très ricain . Un tempo entrainant relevé par une batterie de riffs mélodiques et enjoués qui lancent un refrain tonique et détonnant . Le titre s'achève par un chorus tout en touché dont les suédois ont le secret . Une basse tout en vibrations lance ce "Ceasar's Blues " auquel vient de superposer un riff rythmique syncopé qui donne corps à cette composition à la teinte plus bluesy comme ce solo bien nerveux qui clôt le morceau . On souffle quelques minutes avec "Last Morning Light" . Une composition lumineuse toute en atmosphères changeantes : tantôt faite de  légèreté et de suspension , tantôt pulsant d'une cavalcade rythmique complètement insouciante et déterminée . Le trio nous réserve un petit joyau final avec "Windows in the Sky" qui nous embarque immédiatement dans sa rythmique tentatrice agrémentée de quelques subtils chorus . Le chant de Victor coloré et enlevé  et le superbe solo de Kalle  finissent  de nous convaincre . On en  redemande !


Page Facebook : ICI




Croosyears ( 2016)
1. Feather Beader
2. Stay Jupiter
3. Fox Confessor
4. Crossyears
5. Atlas
6. Silver Blaze
7. Buffalo
8. Ceasar's Blues
9. Last Morning Light
10. Window in the Sky











A+,


jeanmid







vendredi 30 septembre 2016

Nightstalker - As Above , As Below




Nouvelle critique inspirée de l'ami Jo Riou sur le nouvel album de Nightstalker .

On ne sait pas tous que les 70's ont fait connaître à la Grèce une transhumance Hippie et psychédélique assez importante. Et à n'en pas douter elle a su laisser pas mal de traces, pas que dans la discographie de Demis Roussos, mais aussi sur la tronche, d' Argy, le leader chanteur songwriter et créateur de Nightstalker. C'est ce qui est certainement à l'origine des hauts et des bas du groupe (changement de line-up, problèmes de santé, etc...).
« Quoi ? Qui a dit qu'un morceau s'appelait « Forever Stoned » sur cette album??? Qui ??? Je vois pas le rapport!!! »
Inspi 70's donc, qui certes a laissé des marques, mais qu'on ne dénigrera pas (plus), tellement elle trouve son importance pour le style de ce groupe qui a su y mêler tout ce qu'il fallait des déserts californiens ou un autre style musical bien connu (voir titre de ce blog) à ses débuts. Parce que ouais! Oublions pas qu'ils sont là depuis le début des 90's nos p'tits gars, et que sans eux, bon nombre de groupes de la scène grecque actuelle ne sonneraient peut-être pas aussi bien. « Saches que là bas, c'est PAPALOPOULOS qu'on les appelles, j'aime à te le rappeler! »

Bref, Argy, ce clone de Rob Zombie version grecque, tiens plus du Brant Bjork, Made In EU ! Que ce soit dans le charisme, les messages desservies : « Vive la vie, me prend pas pour un con, vive la pop culture décontractée et tiens tire un coup sur ce joint, tu verras on est bien ! », que par sa voix tonitruante, entre le chant endormi et le discours scandé sur une place Athénienne! Y'a pas!!! T'as quand même envie de reprendre la moitié des refrains de l'album avec lui.

Musicalement il n'y a rien à dire, si vous aimez le « Stoner », pardon le « Desert Rock », pardon, le « protopunk rock garage 90's », argh, vous faîtes chier!!! ...  Si vous aimez ce genre de sons vous serez servi. On est vraiment dans la définition parfaite du genre : amplis a 11, basse à fond, batterie aux fûts lourds , et aux cymbales cristallines, marquant la rythmique pour en faire un rouleau compresseur d'efficacité . Et surtout une guitare qui FUZZionne (appellation contrôlée) avec le tout comme à la belle époque.

Les compos de cet album restent une grosse invite à chiller tranquille, comme si t'étais le cul sur un transat tout confort, en train de te regarder pleins de vidéos sur un écran géant. Des vidéos toutes différentes, mais toutes bien cool.
Tu zapperais, de morceaux comme « The Dog That No-One Wanted » ou « Deeper » qui te présenterait un road-trip de mecs qui skatent accrochés à la Cadillac décapotable de leurs copines avec tout ce qu'il faut de bien dans la boîte à gant (fais travailler ton imagination). Puis tu zapperais sur des morceaux comme « We Belong To The Dead » ou « Zombie Hour » qui t'entrainent dans une ambiance plus dark de documentaire socio-politique qui t’amènerai à la conclusion que ce serait pas si mal d'envoyer des cocktails molo' sur ces connards de l'aube dorée, et que les gens se bougent plus le cul quand même !
Un album donc efficace et qui te fera secouer ta tête, mais 'tention au verre d'Ouzo que t'as dans les mains, ce serait bête de gâcher.

Ce 7e album des Nightstalker, ne s'aventure donc pas en terre inconnue. Mais c'est clairement pas un reproche qu'on lui fera tellement, il est cool et bien fait (comme la pochette qui est la plus audacieuse de leurs disco). En fait avec cet album, le groupe s'appuie surtout sur son héritage. Comme si après presque 26 ans d'existence, le groupe souhaitait rappeler à tout la scène montante grecque qu'il ne fallait pas les oublier, et qu'ils étaient là bien avant eux! Et pour toi petit Françouzen, ils ne t'ont pas oublié en t'offrant un album parfait pour t'introduire à leur son et à leur univers !
Pour conclure je dirais que cet album te donnerai presque envie d'aller les rejoindre sous le soleil hellénique, pour qu'ils te racontent comment c'est la vie chez eux, et si ils mangent vraiment que du tsatsiki...  Enfin ça...encore faudrait-il ne pas rater son avion...

Site officiel : ICI



As Above , As Below (2016)
1. Naked Fire
2. Space Matter
3. Zombie Hour
4. The Dog That No One Wanted
5. Deeper
6. Forever Stoned
7. We Belong to the Dead
8. My Electric Head
9. Blue Turns to Black









A+,

jeanmid





















samedi 17 septembre 2016

Comacozer



Le groupe australien basé à Sidney et qui a démarré ses activités en 2013 et qui s'était déjà fait remarqué grâce à un très bon EP en 2015 ,   vient de sortir un nouvel opus intitulé "Astra Planeta " après avoir été signé l'année dernière par le label hollandais  Headspin Records . Six titres instrumentaux aux riffs cosmiques et aux ambiances extra terrestres . Aux manettes et à la production l'ami Frank Attard ( Mother Mars et Frozen Planet 1969 ) et au design de la pochette Danny Graham ,  le fameux guitariste de Fever Dog . Fans de compositions aériennes et de sonorités éruptives vous allez être comblés .
Décollage immédiat avec " Saurian Dream " : soutenue par une rythmique lente et pesante  , Rick, appuyée par la basse de Rich toute en vibrations , nous délivre de magnifiques mélodies immatérielles et chatoyantes . Des notes légères qui vous caressent les sens et qui vous laissent tel un rêveur éveillé , insensible aux agressions du monde extérieur .Les notes graves dominent l'intro de "The Mind That Feeds the Eye" pour laisser bientôt  la place aux envolées éthérées de la guitare  Un périple céleste et majestueux à travers la lumière et ses chorus vaporeux qui vous prennent aux tripes . Magique  ! Un air chaud venu du désert qui borde le Nil  souffle  sur  ce "Navigating the Mandjet "" comme ses mélodies arabisantes qui égaient ce titre . Le trio nous embarque  en fait pour un voyage mystérieux vers le royaume des morts à bord de cette barque solaire  . La basse est de nouveau aux avants poste sur le début de " Illumination Cloud " avant que les circonvolutions harmoniques et intemporelles de Rick viennent insidieusement vous hypnotiser le corps et l'esprit . Une frénésie sonique et rythmique survient alors , qui vous surprend alors agréablement comme par enchantement . " Hypnotised by Apophis " c'est tout d'abord le déluge de feu et de fuzz qui sature l'air combiné à un martellement incessant et entêtant d'une section rythmique survoltée . C'est ensuite un solo bluesy et spacy qui s'envole vers la stratosphère avant que de terminer en une fusion sonore destructrice et saturée .

Page FACEBOOK





Line- up :

  • Rick : guitare
  • Rich : basse
  • Andrew : batterie









Discographie choisie :




Astra Planteta (2016)
1. Saurian Dream
2. The Mind That Feeds the Eye
3. Navigating the Mandjet
4. Illumination Cloud
5. Hypnotized by Apophis













Deloun EP (2015)
1. Flamens of the Highest Order
2. Cosmic Hypnosis
3. Nebula Dawn





















A+,

jeanmid


samedi 27 août 2016

Monarch



Les premières impressions étaient les bonnes . A l'écoute de l'intégralité de ce premier véritable album des californiens Monarch elles se confirment définitivement .
Première signature pour le label El Paraiso Records en dehors de ses terres européennes habituelles , dont la production est assurée par le local de l'étape , Brian Ellis , et belle réussite .
Côté musique le groupe de San Diego est tombé dans la sauce seventies ; c'est flagrant . Mais la version 2016 n'est pas qu'une pâle copie des originaux : les compositions sont riches de belles mélodies tout en harmonie , de somptueux duels de guitare (à trois ) à la manière de la paire Duane Allman et Dickey Betts . Le quintet américain nous offre un mélange détonnant et étonnant de sonorités heavy blues rock , west coast , southern voire psychédéliques qui font mouche . Pour être précis l'album "Two Isles" succède à un premier EP 4 titres auto-produit et sorti à l'automne 2014 . Deux ans plus tard on a le droit à deux titres supplémentaires et aux précédents complètement réenregistrés pour le nouvel album . Six titres joyeux , ensoleillés ( comme le soleil de Californie ) et inspirés qui donnent envie de sauter en l'air , d'aller caresser les nuages . C'est aussi un album pour les mélomanes qui aiment se faire chatouiller les tympans par des mélodies enjôleuses .
Dès les premières notes de  "Two Isles" on ne peut s'empêcher de penser aux premiers albums des Allman Brothers comme "Idlewild South " ou le fameux "At Filmore East " et à ses sonorités de guitares si singulières qui ont fait la légende de Duane Allman . Il faut croire que l'héritage est intact du côté de la Californie ...On sent clairement une osmose au sein des cinq musicos qui se font plaisir en jouant . Une belle entrée en matière avec ses mélodies enjôleuses et ce chant lumineux couronnés par un chorus savoureux . On s'enfonce un peu plus dans les seventies avec "Hundreds , Thousands , Millions " et ses mélodies qui donnent envie de flâner au vent , rêveur . Un tourbillon de notes de guitares vous emportent .Un titre qui vous caresse dans le sens du poil , en douceur . Un chant plein de couleurs et de chaleur  Une certaine conception de l'indolence revendiquée . "Assent" suit lui aussi ce fil rouge magique de  riffs subtils qui remplissent tout l'espace  couplés à une rythmique syncopée et à des chants qui viennent du cœur . Fermez les yeux et laissez vous habiter par ces chorus magiques . "Dancers of the Sun " nous dévoile quant à lui un magnifique numéro de duettistes à la six cordes qui enchantent cette composition de leurs couleurs mordorées et scintillantes , le chant au diapason complète le tout avec talent . "Sedna's Fervor" enfonce le clou avec une batterie de riffs distordus alliés à une rythmique tonique en guise d'introduction  . Vous vouliez de l'épique  ? Vous serez comblés  à partir de 2'20" avec cette mélopée  symphonique et addictive .  Ils connaissent leur classique et notamment Black Sab nos amis ! Mais nos cinq gaillards nous ont réservé le titre le plus long pour la fin avec " Shady Maiden" . Plus de neuf  minutes qui vont vous bercer et vous ensorceler avec ces belles mélodies , ces longs chorus puissants et lumineux  qui vont sans doute vous donner envie de réécouter "In Memory of Elisabeth Reed " ou " Whipping Post " mais Monarch a aussi de belles cartouches dans sa réserve et on ne peut que saluer le travail et la virtuosité de Nate , Dominic ou Thomas qui nous comblent de joie avec ces chorus plein d'âme  et de plaisir .
Un album à ne manquer sous aucun prétexte ! C'est dit .


Line-up :
  • Nate Burns : guitare
  • Dominic Denholm : chant , guitare
  • Thomas Dibenedetto : guitare
  • Matt Weiss : basse
  • Andrew Ware : batterie
Discographie :


Two Isles (2016)
1. Two Isles
2. Hundreds ,Thousands ,Millions
3. Assent
4. Dancers of the Sun
5. Sedna's Fervor
6. Shady Maiden


















 
 
Monarch EP (2014)
1. Sedna's Favor
2. Hundreds ,Thousands ,Millions
3. Assent
4. Shady Maiden
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A+,
 
jeanmid 

























mercredi 24 août 2016

My Brother The Wind Live Festival Crescendo 2016




Ma station de villégiature cet été étant proche du fameux Festival Crescendo de Saint Palais sur Mer , rendez-vous des fans de rock progressif  annuel , je me décidais de parcourir les quelques 80 km qui m'en séparaient pour rendre une petite visite en territoire progueux d'autant plus que My Brother The Wind jouait en tête d'affiche le soir même . Je découvrais un Festival gratuit - ce n'est pas si courant de nos jours pour le noter -  , très bien organisé , bon enfant et où la convivialité comme  la cool attitude étaient  les mots d'ordre .
Après l'écoute de trois groupes , à la qualité inégale mais ayant tout donné sur scène ,  il était temps de passer aux choses sérieuses vers 22H .
Le groupe suédois My Brother The Wind  , qui passe rarement dans l'hexagone , montait sur scène pour un set de près de 2 heures dont un magnifique rappel . Conquis d'avance via leur superbe discographie studio - dont vous pourrez lire les chroniques ICI -  je ne serai sans doute pas objectif en disant que les quatre musiciens nous ont délivré un concert habité et aérien totalement jouissif . A la manœuvre Nicklas Barker à la guitare rythmique avec sa belle SG  rouge , Mathias Daniella à la guitare solo ( SG marron ), Daniel Fridlund Brandt derrière les  fûts et Samuel Hellberg à la basse .
Les longues compositions instrumentales  du combo scandinave , en partie ou entièrement improvisées , nous ont transporté dans la belle nuit charentaise . La  magie était clairement  au  rendez- vous sur plusieurs  titres où la combinaison des deux guitaristes  associée et à des chorus inspirés de Mathias était à son apogée . Les quatre garçons peu prolixe par la  parole ont magnifiquement délivré leurs messages musicaux et su  nous envouter avec leur mélodies hypnotiques ,
Une belle communion et un beau Festival que je conseille à tous , fans de Prog ou non .







A+ ,

jeanmid


















lundi 1 août 2016

Stoned From The Underground 2016


Mieux vaut tard que jamais voici la chronique du festival Stoned From the Underground :



Ce festival allemand méritait bien un voyage  . Direction Erfurt donc ; charmante bourgade de 200 000 habitants et capitale de la verte et bucolique région de Thuringe située dans l'ancienne Allemagne de l'Est . Trois jours de rock haute tension et sous toutes ses formes , le stoner étant majoritairement représenté .
Un festival situé à côté d'un lac - qui tendait ses bras aux amateurs non frileux de baignades ou aux trop bourrés pour s'en rendre compte . Deux scènes : une petite sous bâche et une grande en plein air  . La foule était au rendez -vous malgré que le 14 juillet soit  non férié chez les teutons .
JOUR 1 :


Honneur à deux groupes d'outre -Rhin : Breit et Church of Mental Enlighment qui démarrent les hostilités en milieu d'après midi et  qui ont  la rude tâche de chauffer un public encore peu nombreux .
Le premier nous offre du gros son heavy doom sous ectasy  avec une chanteuse sous Tranxène . Contraste très (trop? ) saisissant pour stimuler un véritable intérêt, en tout cas en ce qui me concerne .
Le deuxième groupe navigue dans une veine heavy blues 70s punkisant et il a su remuer l'auditoire et faire monter la température sous la tente grâce notamment à un chanteur complètement déjanté .. Belle performance !




Passons aux choses sérieuses avec Stoned Jesus qui étrenne la grande scène ; une scène presque trop grande puisque le trio habituel était réduit à un duo , le bassiste étant absent . Mais le charisme et l'humour d'Igor combinés à  l'énergie communicative de Viktor   derrière les fûts  on largement réussi à faire oublier cette absence . On a bien entendu repris l'hymne,du groupe "I'm the Mountain " en cœur  . Grand moment !t

Place aux grecs de 1000 Mods qui ont fait monter la sauce à grands renforts de riffs ultra fuzzés et de tirs croisés des deux gratteux . La foule rassemblée  ne s'y est pas trompée .Mention particulière au bassiste - chanteur qui n'a pas ménagé son énergie et sa vitalité pour capter l'attention du public . Un groupe à revoir lors d'un set plus long .

Changement de ton avec l'arrivée des canadiens de Dopethrone : place aux sonorités ultra graves , aux riffs lourds de chez lourds et aux chants carnassiers et démoniaques du leader Vince . Un set sans concessions de près d'une heure   qui décrassent les tympans et le reste . Mes boules Quies n'ont sont toujours pas remis ..

Pour terminer cette première journée le festival teuton avait invité un groupe hollandais de speed 'n'roll  qui effectuait sa  dernière tournée : Peter Pan Speedrock  . Après vingt ans d'activité  le trio  batave a su garder toute sa fraicheur et l'une de ses qualités qui ont fait sa réputation : l'énergie positive . Les trois gars n'ont pas hésité à mouiller le maillot dans un set où s'enchainent les titres à 100 à l'heure .

Après ça il était temps d'aller retrouver les bras de Morphée pour un repos bien mérité .





JOUR 2 :

Démarrage en fanfare avec les suisses de Hathors qui attaque la petite scène avec leurs compositions grungy - hardcore -psychédéliques . Un show complétement débridé , belle mise en jambes pour la suite et réchauffer nos corps encore alanguis par le manque de sommeil .

Place à la grande scène avec les suédois de The Order of Israel qui remplaçaient au pied levé Gorilla Monsoon . Malgré 12 heures de voyage dans les pattes le quartet de Göteborg a parfaitement tenu son rang et nous a offert un show bien maitrisé composé de morceaux épiques influencés par les 70s et les Black Sabbath . Manquait peut être la petite flamme d'originalité ..

Leurs compatriotes d'Hypnos  sont ensuite montés sur scène dans un même registre typé seventies mais plus blues rock  Mention particulière au chanteur flûtiste Philip Lindgren pour ses interventions à la Ian Anderson et au soliste qui nous a époustouflé lors de ses magnifiques chorus .





Place au combo espagnol Toundra : un quartet instrumental  basé  à Madrid . Véritable coup de cœur de cette après midi . Superbes titres colorés et ensorceleurs mélangeant post rock et stoner . Combinaisons parfaites entre légèreté des mélodies et puissance des riffs en stéréo des deux guitaristes . On en redemande !





Après une petite pause pour aller discuter avec les deux sympathiques marseillais d'Elvisdead qui proposent de beaux posters dans le genre horror movie - gore  - à  clairement découvrir si vous le ne les connaissez pas encore - il était temps d'aller écouter et voir la prestation des teutons Iron Walrus - étonnant groupe mélangeant sludge et un noise rock corrosif . Menés par un surprenant Aufi , le chanteur et le seul à ne pas être masqué , Même si ce n'est pas trop ma came je dois dire que le groupe a parfaitement assuré et comblé leurs fans venus en nombre .



Avec  un petit changement d'ordre d'apparition  est ensuite survenu Kamchatka  et son guitariste barbu Thomas Andersson . Plus en forme qu'en octobre au Sky High Festival le trio nous a balancé un très bon set heavy bluesy avec des soli moins démonstratifs mais avec plus de groove ce qui a contribué sans trop de mal à remuer un auditoire déjà conquis .Une bonne partie du répertoire a été passé en revue sans oublier les premiers albums - mes préférés . On aurait aimé que le set dure sans doute un peu plus longtemps ...
Les choses sérieuses sont arrivées avec le groupe suédois  Spiritual Beggars qui m'a vraiment surpris et ravi . Baignant dans un heavy metal old roots , claviers à l'appui , les compos des scandinaves ont touché leur cible et le public avec . Un show professionnel avec un chanteur - Ian Gillan sort de ce corps - qui sait jouer avec son auditoire , un guitariste munie d'une six cordes flamboyante et qui sait aussi balancer de super soli quand il le faut . Une équipe de choc allié à des compos en béton . Bravo les gars !
 




Pour clôturer en beauté cette folle journée quoi de mieux qu'un peut de desert rock ? Et qui de mieux pour le personnifier ? Mister Brant Bjork bien sûr ! Une grosse heure de groove , de fuzz qui réchauffent les oreilles et le corps avec un Brant Bjork qui garde la cool attitude . Un vétéran de la scène desert - stoner il a joué le jeu sans trop en faire . On a eu le droit à quelques nouveaux titres de son prochain album qui sort à la rentrée mais aussi des plus anciens comme "Hydraulicks" de Che. J'adore ! Après un rappel il était de rejoindre ses pénates .






JOUR 3 :
Les têtes ayant (beaucoup ) pliées mais n'ayant pas encore cédées il restait encore suffisamment d’anergie pour attaquer le troisième jour .
L'heure de démarrage  des concerts  du jour - 13H - incompatible avec la fatigue accumulée et les litres de bière ingurgités - ne m'a pas permis de voir le groupe autrichien  Pastor sur scène . Je démarrai donc avec les allemands de Dampfmaschine qui ont balancé leur set de rock punkisant sans fioriture pendant plus d'une demi heure . J'ai préféré aller glaner quelques tee shirt et laisser leur chanteur fou finir de pousser ses vocalises au rupteur tout seul .




Véritable début des hostilités pour moi avec le groupe Heat . Les berlinois nous ont proposé un set honnête de heavy - hard rock 70s . Même si leurs compostions ne réinventent pas la roue ils ont su transmettre leurs bonnes vibrations dans le public encore clairsemé de ce début d'après-midi . 


Les allemands étant encore à l'honneur depuis le début de ce festival - ce qui est un peu normal - nous avons vu débarquer les Travelin Jack  : réunis derrière leur chanteuse guitariste Spaceface les musiciens ont délivré un show haut en couleur - comme leurs habits de scène -  sauce glam rock survitaminé . Le groupe nous a notamment offert une belle reprise de Bowie en final . Une belle prestation surprise . 


On avait pas encore eu notre dose de doom aujourd'hui . 
Witchsorrow s'est fait un malin plaisir d'y remédier . Le trio grand breton a pris d'assaut la scène à grand renfort de riffs lourds et graves et de paroles maléfiques . Mais le groupe , un peu trop statique sans doute , n'a pas su déclencher l’enthousiasme du public . Dommage.


Ce fut carrément le contraire avec l'arrivée des danois de Causa Sui sur scène . Pour ma part j'étais impatient de les découvrir pour la première fois en concert . Je n'ai pas été déçu .  Ils nous ont offert en version live une belle compilation de leurs meilleurs titres , récents ou plus anciens  pour notre plus grand bonheur . Un show sans fioriture mais où l'émotion était palpable . Les mélodies envoûtantes de Jonas Munk alliées aux nappes  de claviers de Rasmus Rasmussen et à une section rythmique dynamique  a totalement comblée de joie  une foule surexcitée . Encore une fois on aurait été plus de temps pour continuer de savourer les délices musicaux des danois . 


Autre belle surprise du samedi : le groupe suédois - eh oui encore un - Suma . Le trio - supporté par un quatrième larron aux machines et effets - nous a présenté une prestation magistrale . De longs  morceaux épiques , des sons monstrueux qui absorbent tout l’espace , des  sonorités stratosphériques qui vous donnent des frissons dans le dos . Mais le plus remarquable de la bande est sans doute le batteur , Erik , qui m'a frappé ( c'est le cas de le dire ) par son énergie et sa puissance comme son visage qui respirait littéralement la musique . Un grand moment . 



Une belle claque nous attendait : celle donnée par les hollandais de Gomer Pyle . Un style tout en touché , en émotion .  Comme celle partagée par le public en transe lorsque les premières notes de "Detrimental " ou d'"Albino Rattlesnake " ont résonné . Leur heavy rock mâtiné de psych et de krautrock combiné à une rythmique syncopée a fait l'unanimité dans la foule rassemblée autour de ces quatre musicos habités par le bonheur de jouer. On a pris notre pied . Merci les gars !

Pour finir un groupe américain , un des rares présents sur le festival non étiqueté Stoner mais plutôt alternative rock . Le groupe Mother Tongue qui existe depuis les années 90 a su garder une fraicheur et une authenticité qui est manifeste en live . Ils continuent à écumer les scènes notamment en Allemagne . Les compositions mélangent plusieurs styles , du rock , de la fusion au funk  avec un GROOVE gros comme ça ; une sorte de Red Hot Chili Pepper période Mother's Milk  . Le groupe a réussi à déchainer la foule endiablée avec son set débridé et énergique . Agréable surprise pour cet fin de festival . 

Il est temps d'aller regagner mon hôtel afin de pouvoir affronter les 900 km du lendemain . Super festival , super organisation . Merci Stoned From The Underground . A l'année prochaine j'espère !

A+,

jeanmid